Origen: Francia, París
Formados:?
Estilo: Black melódico, metal épico
Temática: Fantasía, sagas medievales
Enlaces: Bandcamp, facebook y spotify
Miembros:
- Hyvermor Flauta irlandesa, salterio y voces
- Thomas Leitner Batería
- Tulzcha Bajo, guitarra, pífano y teclados
Discografía:
- Assiégé CD 2014
- Par le sang versé CD 2019
- Ordalies CD 2022
ORDALIES (2022)
Tercera entrega para los franceses dentro de una propuesta bastante personal si hablamos de un black que toma prestados una ambientación épica, salpicada de ciertos sonidos que podríamos describir como folk. El álbum por momentos se muestra intenso y preciso, sobre todo en los pasajes más directos, con una batería de ritmo alto y con un buen número de riffs que no renuncian en ningún momento a ofrecer una melodía en segundo plano capaz de llevar el sonido del álbum tanto un carácter épico como a reminiscencias medievales. Otra de las virtudes de este "Ordalies" es que muestra lo suficientemente dinámico, para que a pesar de ser un trabajo extenso, logre mantener la atención del oyente en todo momentos, sirviéndose para ello de algunos pasajes más lentos, en donde hay cierto protagonismo de instrumentos folk, ofreciendo una versión de su música mucho más ambiental, cobrando mayor protagonismo los pasajes ambientales, siempre conservando eso si, el aroma a sonidos medievales con un toque folk, sin embargo también podemos hablar de una vertiente mucho más agresiva y directa, con un black mucho más crudo y directo que se ve salpicado de una alta intensidad, logrando también el carácter melódico de los riffs una ambientación que se adentra por terrenos épicos y ambientales, muchas veces con cambios en las intensidades que logran dibujar una atmósfera mucho más emotiva si cabe. Las voces se decantan también por un carácter directo, con un tono muchas veces crudo, rozando lo que podríamos definir como desgarrador, sin que ello sea óbice para que ciertos sectores se empleen otros, de digamos de corte más limpio, que le dan un tono más accesible y ambiental. Estamos ante un álbum extenso, en donde podemos disfrutar de un black que aúna tanto un carácter agresivo y crudo, con una ambientación de corte medieval, que sabe incorporar secciones melódicas sin renunciar a la inclusión de instrumentos de procedencia folk que abren sus registros a terrenos de procedencia folk o pagan. (7,8).
1. De feu et d'acier 09:17
Une étincelle, une escarbille
Un souffle, une flamme brille
Les charbons, sont rougis
Et le soufflet, grince et mugit
Dans le creuset, le feu et le fer
Se marient, et s’ouvre un cratère
L’air dans le feu, le ciel embrasé
L’acier sur le feu, et le feu sur l’acier
Une lave jaunie, dans une gorge coulée
Une ébauche entamée, une âme préparée
Le marteau et l’enclume, le bras et le poignet,
Coups sur coups, mille fois répétés
Le regard du maître, et le chant de l’acier
Epée enchantée, Lame enflammée
L’arme encore rouge, chante sous le marteau
Danse dans le charbon, et plonge dans l’eau
La forme est donnée, et brille dans le soir,
Bien équilibrée, née des Arts Noirs
Gravée, une garde : pour la couronner
Et un bain de sang : pour la baptiser
Avec pour parents
L’Acier sacré et le feu brûlant
J’aurai pour descendants
Les mes prises, de douleur chantant
2. Notre royaume... en cendres 10:11
Un grand brasier
Le Sceau brisé
Un grand effroi
Ruines de nos rois
S’ouvre la gorge
Brûlante comme forge
Le monstre dévore
Tout dans la mort
Le gouffre avale en grondant les âmes effarées
Et brûle jusqu’à terre les restes de l’art sacré
Dans les faubourgs
Et alentours
Les flammes s’élèvent
Dans le ciel, crèvent
Hôtes de la cité
tous paniqués
hurlent en fuyant
dans l’air brûlant
Le gouffre avale en grondant les âmes effarées
Et brûle jusqu’à terre les restes de l’art sacré
Le diable prend en hurlant les âmes égarées
Et brûle plusieurs beaux ensembles consacrés
Les vitraux le plomb et la pierre
Se consument en une folle prière
Dans les regards luit la terreur
Notre Royaume sous de telles lueurs
Des remplages montent les langues de feu
De la cité des hommes jusqu’aux cieux
De toutes ses tours, voûtes et colonnes
La cathédrale céleste rayonne
Terrible et magnifique clarté
Illuminant toute la Cité
Flambeau rouge du désespoir des hommes
Avalant la merveille polychrome
Des remplages montent les langues de feu
De la cité des hommes jusqu’aux cieux
Dans les regards luit la terreur
Notre Royaume sous de telles
3. La danse des pluies 01:26 instrumental
4. Au blason brûlé 08:52
Galopant dans l’or tragique du soir,
Hérauts de la Flamme des Arts Noirs,
Sous les grands arbres, chevauchée sans fin,
Vers de nobles quêtes, course du destin.
Capes noires, épées enflammées,
mes sanglantes, coeurs embrasés
Ils survolent les rimes et les vers
Et les combats où résonne le fer.
Si on prête l’oreille, on les entend,
les soirs d’hiver dans les grands vents,
Hurlant les blizzards, chevauchant les nuées
Ils apparaissent toujours à qui sait écouter
Le poète, l’âme repue, rêvera,
Et le barde, pensif, composera.
Le cavalier fera halte sous les grands pins
Et le guerrier rêvera de combats lointains
Explorant les horizons poétiques
Vers de nobles pays, des quêtes épiques
Des Royaumes de Cendres au Donjon Maudit
De l’homme Assiégé au héros trahi
Dans l’humble noblesse d’un blason brûlé
Frappé en son centre d’un très large V
Sous le noble signe d’un coeur arraché
Dans l’ombre protectrice des Arts Noirs ailée
Les ménestriers représentent et chantent ce que les temps façonnent
Et dans leurs airs, ce sont les siècles avant eux qui résonnent
Passant, arrête-toi et écoute l’histoire, contemple et recueille-toi
Sur le Blason Brûlé des Princes-poètes d’autrefois.
5. La divine sorcellerie 11:15
(Prologue)
A la moitié du chemin de notre vie,
Perdu dans d’aussi obscures pensées,
Ce dont je dois parler, c’est bien de sorcellerie
Le vieux baron, avait depuis longtemps passé.
Déjà son fils avec droiture et justice
Avait, de son mieux, servi ses bons sujets.
Mais avant que sa jeunesse ne se finisse
Il fut pris de langueurs maladives
On le disait atteint d’un maléfice
(L’Enfer : traversée)
On fit quérir par de prestes missives
Les médecins du Royaume les plus avertis
Des montagnes de l’Est jusqu’au grand-bois Lunerive
On pensa alors qu’il était maudit
Angoisse, peine et peur et tristesse,
A ses lèvres un soleil, mais à ses yeux la pluie.
Puis vint un soir une jeune enchanteresse
Qui prudemment, observait son état,
Habitant quelques mois dans la forteresse
Il allait mal souvent, et mieux, parfois
Mais l’horreur s’aggravait, et plus étonnant,
La guérisseuse semblait gagnée par ce mal sournois
Purgatoire (traversée)
Mais elle ne put tenir plus longtemps
Et un soir où le seigneur se portait mieux
Lui avoua son secret effrayant
(L’Enchanteresse :)
Sire, de tous vos maux, c’est moi le mal poisonneux
J’ai guidé tel maléfice, qui par vengeance toujours arrive
Voulais vous tuer, pour haine, mais par amour, ne peux.
(Paradis)
C’est ainsi que vient la rémission parfois tardive
C’est ainsi qu’après un long mal à ce jour inexpliqué
J’épousais la Sorcière, la fille de la Sorcière du Bois Lunerive
6. Quand l'hiver viendra 03:15 instrumental
7. Un contre mille 06:55
Dans la cour d’un domaine encerclé
Deux pauvres vieux parents, inquiétés
Devant le pont, seul et armé :
Leur fils; apprêté
Une lance brisée
Un écu transpercé
Une lame enflammée
Une mère éplorée
Un ennemi entraîné
Plus de mille hommes armés
Tout seul dans cette mêlée
Seul sans aucun allié
Un contre mille
Son histoire sera chantée
Défaire tant d’ennemis :
héroïque destinée.
Mais par la rage du sang
Pour toujours assoiffé
Victorieux,
Mais il dut tout quitter
La force qui porte l’esprit
Et donne corps à l’âme
C’est la plus belle flamme
C’est en nous ce qui luit
Le sang pour le sang
Et l’esprit pour la flamme
Vie de combats violents,
La Mort par une lame
8. Par le glaive 08:30
Guerriers Célestes
Aux lames et aux âmes prêtes - et lestes
Servants des Flammes Noires
Chevaliers des temps anciens, du désespoir
Au cimier couronné
Des deux visages de la grande mort ailée
Et au blason brûlé
Lui-même à jamais frappé, d’un très large V
C’est par l’épée que nous vaincrons
Ou par le glaive nous périrons
Troublants cavaliers
Annonçant d’épaisses nuées embrasées
Anciens seigneurs errants
Dont la gloire s’écrit en lettres de sang
Flammes issant le heaume
Sang est notre bannière où Liberté trône
Folie guerrière
Des tous derniers gardiens, maîtres du Fer.
59:41
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