Origen: Francia
Formados: 2007
Estilo: Black
Temática: Mitología y ocultismo
Enlaces: Bandcamp, facebook y spotify
Miembros:
- A.C. Bajo
- C.F Guitarras y voces
- M.N.. Guitarra y voces
- R.S Bateria
Discografía:
- Hyrgal / Kairn Split 2008
- Serpentine CD 2017
- Bâ'a / Verfallen / Hyrgal Split 2018
- Fin de règne CD 2020
- Hyrgal CD 2022
FIN DE RÉGNE (2020)
Segundo álbum para esta ya veterana banda francesa que para la ocasión ha incorporado a batería y bajista nuevo capaces por si solos de dar una nueva perspectiva al sonido de este trabajo que mantiene por otro lado la senda marcada en su compartido más reciente con Bâ'a y Verfallen . Hyrgal se mantiene fiel al sonido underground francés como trasfondo, alejado de modas y ciertos convencionalismo que pueden asomar en el estilo, pero no renuncian desde estos principios a incorporar algunos elementos que sin llegar ser del todo experimentales si que añaden a su propuestas ciertas influencias melancólicas desde un tono que pudiera considerarse post metal. El álbum mantiene un sonido muy poderoso con un buen puñado de riffs densos de guitarras enfurecida que muchas veces los acercan también a terrenos doom, con un buen papel de la batería que de manera atronadora sumerge al oyente en un ambiente de oscuridad. Las voces se muestran agresivas y profundas, sin renuncias a aspectos como el de la gravedad pero que con cierto dinamismo también abarcan facetas más próximas a la melancolía. Aunque las composiciones se muestran densas y directas algunos cambios de intensidad permiten ofrecer algo de variedad al conjunto ofreciendo tal vez un plano mucho más melancólico sin renunciar incluso a cierta melodía en segundo plano. No podemos pasar por alto un aspecto que hace posible que este álbum nos recuerde al sonido black francés, desprendiendo como decía la comienzo un aroma a black de corte medieval al mismo tiempo que no renuncia a incorporar elementos más recientes como sonidos post. (8).
1. Colère noire 04:26
Nouvelle ère, nouvelles cibles
Traits de sang pour paraphes sur les pages du temps
En hommage à ces heures perdues à la lueur du vide
À ces aubes tristes de ne voir renaître le printemps
Colère noire qui s'habille de viles langues vipérines
Renaissance en fulgurance d'un corps d'éther en transhumance
Lumière vive, vibrance létale au Zénith
Table rase des passés rances.
"Qu'adviennent les insurrections fracassantes, hirsutes, ahuries
Harcelant la nuit et réclamant la mort..."
À couteaux tirés dans les dédales des illusions
Percé à jour
J'empoisonne le monde de mes plaies ouvertes.
Fureur et nerfs d'acier embrassent la haine et la vérité.
Sous l'égide d’Héphaïstos
Invincible exarque en révolte
Sang de serpent et rage funeste
Armes au cœur, désinvolte
Forgé de noir et d'absolues ténèbres
L'aube de l'hiver en fresque funèbre
Étincelle aux entrailles de la mort.
Loi du Talion commandant aux raisons d'autrefois
Résilient qui exulte un verdict assassin
À ces mentors, qu'ils disparaissent et subissent leurs déclins
Ineffable clairvoyance sur les erreurs de foi.
2. Malthusien 04:58
Comme une griffe qui défigure les chefs-d’œuvre
Nauséeuses nuances quantiques
Encrassent les racines d’Yggdrasil
Chevauchent les siècles de mes aïeux
Et jettent les héritages en hors-d’œuvre
Aux charognes du nouveau cycle.
De la haine qui tourmente, se transforme en despote
Cuirasse son âme
Pour un assaut final au royaume d'Elohim
Brûle les anges aux ailes célestines
Proclame le sacre
Mets un terme aux palabres au pinacle des nouveaux christs.
Que se dessoudent les alliances
Deuil éclair des amours de Vérone
Des cimes au grand vide
Du cosmos aux racines
Fais place nette au néant.
Doctrine de Malthus, en résistance à l'avenir.
3. Ennemi(e)s 06:36
Novembre se meurt, écarlate, au son du tocsin.
Dans un bruyant dimanche de funérailles,
Où couardes grises mines se révulsent sous une pluie de plomb,
Crachée d'un feu céleste,
Irrévérence flagellée, foule domptée au clairon.
Zéphyr hurle et danse sur les derniers espoirs,
Courtisant des cordes raides, valsant,
Sous le fracas des orages colériques.
Alors ne reste que la course des loups dans la nuit,
Les odes de vermeil sur les ronces,
Les berceuses des affres nocturnes
Où les chairs pleurent leurs affronts.
Lune grivoise aux gants de glace
Baiser fatal, crachin de venin
Cœur féral et volte-face
En dernière nuit, une morne éclipse, celle des remords...sème la mort...
Verdandi en suspend, tisseuse des destins en disgrâce
Rompt les liens de vie des corps célestes
Et s'effondre alors dans la pâleur d'un matin de guigne
Les carcasses molestées des ascètes
Dernier mouvement d'échines
Sous l’œil vicié du nouveau Roi
Au son des nocturnes tristes et Odes placides
Et en acte de foi, aux astres, au néant
Répand au vide, dans une glaire d'acide
Les restes damnés, les souvenirs
Et l'âme souillée des ennemi(e)s.
4. Sépulcre 04:33
Errances, les cent pas, tourne en rond sur les ruines des espoirs d'un meilleur ailleurs.
L'étreinte du grand rien dans un crépuscule de glace opale.
Plus d'ennemis au lointain, rien que la nuit et la haine à ronger comme un os à moelle
Thaumaturge au rabais, voit fuiter de sa sphère d'ignorance les rémanences du déclin.
Fresque mortuaire aux portraits saturniens.
D’ersatz sans saveurs, soumis au destin
Avec LUI qui traîne sa fange en sous-sol et qui se marre de mon ennui mortel
Peu importe les bannières, ou l'opprobre en final
Mieux l'oubli, qu'une vie à l'épitaphe banale.
5. Glyphe de sang 06:55
Sous les lueurs de Vénus
Résignation, serments et grand final
Zélote aux larmes de sang,
Dévots et démons en Parade
Rencontre du fils avec la mère
Des rites païens sous les voûtes stellaires
Des Cultes Étheriens sous les arcs brisés
Sacre funèbre au parfum d'aubépine
Lois divines empreintes de vipérine
Mystifient le présent et déclament... au néant
Psaumes Stygiens et pamphlets hérétiques.
Pour que brûlent enfin, avec pertes et fracas, dans la nuit les édens sanctifiés
Faisant fi des préceptes, offrandes d'âmes au creuset
Que s'effondrent les icônes déifiées de cristal et les temples de marbre
Aubade à la mort, scelle le pacte dans le sang et dissipe les mirages.
Glyphes de sang, sur ces terres de sacre
Qu'irradient du cruor les lueurs d'étoiles.
Stèles macabres aux reflets d'obsidienne
Guident les pas de l'effroi dans les loges royales.
Sombre mascarade
Un pas lent pour les amours lasses
Cérémonie de clôture des bonheurs d'autrefois.
Sous les astres en témoins, destin scellé dans l'immonde
Au son des stridences, dansent les noires phalènes d'outre-tombe
D'un battement d'ailes envahissent les merveilles
Tombe le voile à l'envol des corneilles.
6. Héritier mort-né 04:45
Pleurs de stryges, au fin fond des ténèbres
Lumières mortes, flammes du diable, incendient les rêves
Peurs primales, excisent le présent
Règne suprême, d'un mort-né d'héritier orné d'une couronne de sang.
Chute mémorable, au tréfonds du néant
Geôle souterraine, vie d’exilé au chevet de Néron.
Ignis - Gloria - Paganus
C'est dans les Loges dorées, calfeutrées de velours des palais d'hier
Que jouiront dans la mort les beautés Byroniennes
Eau vermeille, rémanences de lys, altérations diluviennes.
Chaires vidées embrassant le bleu roi
L’œil du Lion aux éclats de grenat
L'inavouable, son bronze reflète
Scrute le monarque, dans son idiome, parjuré.
7. Triste sire 07:32
Sombre ciel éreinte les terres de mort
D'un royaume oublié, autrefois Égrégore
D'où jaillissent les aigreurs du passé
Des relents d'amertume d'une fin de règne cyanurée.
Souverain déchu sans légendes élyséennes
Salle du trône en ruine et régence Arlésienne.
Vacarme de Taranis derrière les meurtrières
Le Diable à la grande porte, une nuit sans prières
Arpente les veines de l'enfer jusqu'au gouffre
La traîne dans la fange et une haleine de soufre.
Désolante affliction fait couler le sang
Dans des calices de rouille aux essences délétères
Un futur fait de cendres, sans matins élégants
Accompagne le malin dans son être mortifère.
Devenant à jamais mort-vivant
Cristallise le tyran en golem de chair.
Envenime la vie d'un monde crépusculaire
Vois les édens sanctifiés sacrifiés aux ténèbres
Dans les caveaux du roi, les cadavres des espoirs
Regrettant ces terres de foi, dévorées par le soir.
Ne reste alors qu'un triste sire, sans couronne, fustigeant la mort.
39:45
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