sábado, 17 de julio de 2021

JOURS PÂLES


Origen: Francia

Formados: 2020

Estilo: Black

Temática:?

Enlaces: Facebook

Miembros: 

  • Christian Larsson Bajo
  • Phalène Batería
  • Spellbound Teclados y voces
Discografía:
  • Éclosion CD 2021
  • Tensions CD 2022

ÉCLOSION (2021)
Aunque este es el primer álbum de este proyecto francés hay que mencionar que surge de las cenizas de Asphodéle por un lado al tiempo que incorpora músicos de otras bandas como pueden ser Aorlhac, Uada o Shining entre otros y de alguna manera el sonido de estas bandas acaba por aflorar en el resultado final d este "Éclosion". Un álbum que por otra parte es extenso, más allá de los cincuenta minutos, con un sonido que gusta de un tono melancólico, sin entrar de lleno en lo que podríamos definir como black depresivo, pero si con influencias reconocibles tanto de shoegaze, el black progresivo y un tono melódico que se centra en recrear una ambientación sombría y melancólica. El álbum suena directo y preciso, con algunas partes ambientales que recrear un ambiente de oscuridad y melancólica, estas partes se suceden en medio de un sonido mucho más directo, con abundancia de riffs precisos que mantiene ese tono entre un sonido de metal clásico sin incidir del todo en el black y una parte mucho más oscura y densa surgiendo de este binomio un sonido que sin llegar a ser complejo si que resulta rico matices. Algunos arreglos de teclado y el gusto por muchos riffs de recrear ambientes más melódicos aportan ese tono entre lo gótico y lo melancólico que rodea todo el álbum. Las voces aportan un tondo entre desgarrado y crudo, a veces ofreciendo un interesante contraste con la música, incluso con el aporte de algunas partes femeninas. De todas formas Jours Páles tampoco renuncia a incluir algunas estructuras del rock clásico disfrazadas de black que acaban de funcionar como elementos mucho más limpios y sosegados en álbum. En definitiva, un primer álbum del todo recomendable para el que conozca la obra de bandas como Uada, Shining o Aorlhac.(8,1).



1. Illunés 05:29  
Oh toi qui un jour est mort de ne pas être heureux
As-tu trouvé la paix en l'asile des cieux?
Peux-tu enfin écrire aux heures d'éternité
Les strophes d'une vie qui t'aura consumé?

Sens-tu que je m'épuise, en ce combat trop vain
Où mordre la poussière, semble être mon destin?
Le chemin est trop long et la nuit qui m'étreint
Chaque jour un peu plus attise mon chagrin.

Souviens-toi!
Illunés, irradiés par cette pureté
Nos ombres se reflétant à l’eau saumâtre
Offertes à l’étendue, frêles, se pâmaient
Dans l’urgence des instants

D’un canevas que l’heure force à oublier
Noyant les peines dans des océans de poison
Pour renaître au gré d’apaisantes submersions

Et je lève vers le ciel un regard d'Espérance
Convaincu que cela sera ma délivrance
Habitant l'au-delà, tu sais déjà tout ça
Promets-moi que bientôt, une place pour moi

S'offrira doucement au chant du petit jour
Quand mon cœur résigné réclamera son tour
Un peu de ce silence aux airs de tout jamais
Et au bout, le long chemin vers la tranquillité.

Illunés, irradiés par cette pureté
Parfois inquiets, surtout pressés
De trouver de plus nobles sillons
Aux confins de mondes lointains
Là où les aménités de nos fugues
Ne souffraient d’aucuns maux.

Et désormais…
Je me réjouis, de ce moment de joie
Où m'accueillant dans tes bras, une ultime fois
Tu pourras me dire sans douleur dans la voix
Si l'on peut un jour guérir du mal de vivre ici-bas.
2. Aux confins du silence 06:12
Trois heures du matin, arraché au sommeil Par l’étreinte inhumaine aux portes de mon cœur De l’angoisse qui veille et commande ma peur Dressé dans la pénombre, effrayé je m’éveille L’insupportable assaut aux confins du silence Dans cette nuit trop noire, épuise mon âme Et je supplie qu’enfin s’arrête là le drame Vaincu, désespéré j’espère la sentence La flamme doucement s’éteint en grésillant Triste plainte qui vient au dernier des instants Annoncer que plus rien ne veille maintenant Que je dois accepter de quitter ce carcan. Celui que je mérite et réclame à présent La punition finale aux frontières de la vie Sanctionnant par la mort, mes échecs et leur prix L’abandon de l’esprit aux errances du vent. L’autre moi qui triomphe aux instants du néant Ce voyageur de l’ombre éteignant chaque jour La flamme qui vacille et ressurgit toujours A inondé mon être d’un poison violent. L’insupportable assaut aux confins du silence Dans cette nuit trop noire, épuise mon âme Et je supplie qu’enfin s’arrête là le drame Vaincu, désespéré j’espère la sentence Je n’ai plus les moyens de lutter dignement A genoux dans la boue, certain d’avoir perdu Le dernier des combats qui sans doute aurait pu… L’autre moi qui triomphe aux instants du néant Ce voyageur de l’ombre éteignant chaque jour La flamme qui vacille et ressurgit toujours A inondé mon être d’un poison violent. L’insupportable assaut aux confins du silence Dans cette nuit trop noire, épuise mon âme Et je supplie qu’enfin s’arrête là le drame Vaincu, désespéré j’espère la sentence La flamme doucement s’éteint en grésillant Triste plainte qui vient au dernier des instants Annoncer que plus rien ne veille maintenant Que je dois accepter de quitter ce carcan. Celui que je mérite et réclame à présent La punition finale aux frontières de la vie Sanctionnant par la mort, mes échecs et leur prix L’abandon de l’esprit aux errances du vent 
3. Ma dysthymie, sa vastitude 05:07
   Allongé, misérable, impuissant et résigné
Seul dans cet univers jusqu'alors inconnu
Terre hostile d'où je voudrais m'évader.
Vide et pourtant à ras bord, débordant de vécu

Soubresauts de révolte, pour échapper au non-sens
Celui d'un quotidien voué à l'obsédant projet
D'envier, de mépriser, trahir, écraser
Le tout bien caché, derrière l'odieux visage
De l'hypocrisie.

Est-ce une illusion de dignité
Ou un orgueil enterré ?
Qui me pousse à croire désormais
Que muet, insignifiant telle la poussière
Je dois m'abandonner
Aux caprices du destin.

Comme une partition jouée sans harmonie
S'imposent, cruelles, agressives, évidentes
Toutes les fausses notes d'un parcours tari

J'intime à mon esprit de m'offrir une pause
Comme un peu de fatalisme en remède d'urgence
Au milieu de ce chaos.

Ô ma vie, toi et moi, à jamais pires ennemis
Blotti dans ton foulard au parfum d’au revoir
J’ai franchi à nouveau le fleuve sans le voir
Et j’ai eu froid je sais en entendant discret
Le vieux piano branlant dont la voix se mourrait
4. Le chant du cygne 06:58
Tu avançais courbé comme vont les vaincus Dominé sans pitié par cet assaut des jours Qui tue la volonté sans prendre de détours. Ayant rendu les armes, tu parcourais les rues. Toi, l’un de mes frères errant sur cette terre Balayée par des vents soulevant la poussière. Nulle place ici- bas pour tes vaines chimères La poésie au cœur et à la main un verre. Brisé de solitude et lassé du mépris Tu déclamais tes vers comme un hymne à la vie C’était le chant du cygne aux dernières lueurs Comme un ultime espoir de repousser la peur. Fragile, tu vacillais quand on te bousculait Et souffrais du mépris d’un regard étranger Qui se trompant sur toi, méprisant ta détresse Se sentait rassuré de croiser ta tristesse. Isolé dans un monde habillé de douleur Tu entendais, je sais, que s’égrenaient les heures. Renonçant peu à peu, encerclé par la nuit Fier, à livrer bataille et réclamer la vie. Digne dans le silence et la froideur des jours Ayant pris la mesure de ton manque d’amour Tu t’es couché serein, malgré tant de chagrin Pensé à ta famille, appelé le destin. Écoutant le message et fidèle toujours Ton corps a décidé dans un acte de bravoure D’abréger tes souffrances et l’inutile effort En t’offrant de la mort enfin le réconfort.   
5. Eclamé 05:12
  Parvenir à faire le choix inéluctable
Dans la nuit brune se figent mes foulées
Parmis les hauts et les bas inévitables
De cet enivrement je tire ma volonté

L'aura noire se pare d'acier
Quand l'aube atteint les extrémités

De chemins de traverse en illusions de joie, je brûle la chandelle
Qui ne parvient pas à effacer l’obscurité de nuits
Qui me tiennent en otage dans l’attente du jour.

Je suis fatiguée et il devient difficile
De gravir le jour pour atteindre l’asile
Réconfortant du soir où je me sens sereine.
Mes forces m’abandonnent et la lumière m’étreint.

Ma sensibilité se heurte sans pitié
A ces assauts violents de stériles fiertés.
Cette vie qui m’agresse et voile l’avenir
En détruisant le vrai me propose le pire.

Je suis si fatigué à l’heure du combat
Que s’impose le risque de faire un faux pas
Celui qui va offrir l’ouverture fatale
Au glaive qui se tend dans l’instinct animal.

Sur le champ de bataille où l’odeur du sang
S’impose dans la brume d’un soleil couchant
Je me suis mis debout en réclamant la mort
Celle digne de ceux qui n’ont pas de remords.
6. Éclosion 05:35
Au chevet de nos tristesses, le temps s’est figé Avec pour seuls compagnons, des souvenirs Qui semblent en permanence nous échapper Et à l’abri du monde, éloignés des turpitudes Du désastre ambiant, de nos sales habitudes Attendant d’éclore, à nouveau, et réanimer Ce défaillant parcours, tordu, vrillé. Vitale régression, pour le nouveau départ Aux heures sombres et languides Raviver la flamme qui semble vaciller Sous la contrainte d’un immense éteignoir Iniques destins desquels s’engonce la douleur Piégés dans l’épaisse brume des ivresses Asservis, meurtris, figés dans la paresse Mais saouls de souvenirs, désireux d’espoir A nouveau. Renaître, revivre. Au chevet de nos tristesses, le temps s’est figé Avec pour seules compagnons, des souvenirs Qui semblent en permanence nous échapper A l’abri du monde, éloignés des turpitudes Du désastre ambiant, des sales habitudes Attendant d’éclore, à nouveau, et réanimer Ce défaillant parcours, tordu, vrillé.  
7. Suivant l'astre 05:29
Souillé, humilié, leur enfer juste à notre portée Par les infâmes apporté, à genoux sans armes, érodés Comme figés, glacés par le manque d’opportunité Redite outillée par ces séides despotiques dévoyés Fuir est l'option car défier est un échec avoué Au loin dans mon refuge, ma Thébaïde aux airs de pureté Loin des miasmes et des écholalies, glaviots infectés Lancés en toute impunité à nos visages bleuis tuméfiés Nos corps pollués par la rancœur, et la haine débridée Amoindris par cette dystopie perverse à peine dissimulée Que j’expectore avec ardeur mais qui ne reste que velléité Alors sous les décombres, suivant l’astre Au crépuscule tonnant nous partirons Rejoindre les sibyllines puretés  
8. Des jours à rallonge 06:17
  Long days, and nights far too short
The timid temperance that boredom often dreads
The languid hours that go by and bring me back
To the thoughts of these hurtful absences

Et la perpétuelle quête, vaine, indécente
L’espoir, l’amour la haine et la descente
Toujours les mêmes cercles, toujours

Toujours les mêmes cercles, toujours
Empruntés, nos nausées, à se rendre sourd

Will love finally be born in the right seasons?
Or should we perish again in the sandstone of futile prayers?

Pas à pas construire, partir du vide pour faire éclore l’ultime
Ce qui fait se sentir ardent, et qui nous fait promettre au sublime

Qu’il existe et n’attend que nous, là, emplit d’espérance.
Qu’il est le sel de nos enlacées, et que notre endurance
Maintiendra la flamme frissonnante et furieuse de la vie
Qui répare les cicatrices et qui ramène le sourire à nos envies.

Alors on erre, on s’enlace auprès de la nuit
On se terre, on s’enivre, au cœur du bruit
Que l’on s’invente car le silence ne laisse aucun répit

Long days, nights far too short
The timid temperance that boredom often dreads
The languid hours that go by and bring me back
To the thoughts of these hurtful absences

Mais la perpétuelle quête, vaine, indécente
L’espoir, l’amour la haine et la descente
Toujours les mêmes cercles, toujours
Empruntés, nos nausées, à se rendre
 sourd
9. C2H6O 03:58

50:17










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