miércoles, 27 de octubre de 2021

SORDIDE

 


Origen: Francia, Rouen

Formados:?

Estilo: Black

Temática: Antifascismo, Francia y violencia

Enlaces: Bandcamp y facebook

Miembros:

  • Nebhen Bajo
  • Nemri Batería y voces
  • Nehluj Guitarra y voces
Discografía:

  • La France a peur CD 2014
  • Crève salope (Renaud cover) Single 2016  
  • Fuir la lumière CD 2016  
  • Sordide / Satan Split 2017  
  • Hier déjà mort  CD 2019
  • Les idées blanches CD 2021
LES IDÉES BLANCHES (2021)
Cuarta entrega para loas franceses en un álbum que por un lado se centra digamos en un sonido bastante clásico dentro del black metal, pero por otra también sabe atraparnos con sonidos más ajenos al género como el post-metal. El discurrir de torna paciente muchas veces, encerrando en su interior un sonido oscuro y denso que apesta a maldad que sin embargo no acaba por manifestarse del todo a lo largo de las composiciones. Desarrollando una propuesta en donde la música discurre en un tono muchas veces atmosférico, con una línea definida de riffs acompasados en donde podemos encontrar un buen equilibrio entre lo que podríamos definir como medios tiempos, llenos de crudeza eso si, que en su faceta más lenta se dejan atrapar por un fuerte carácter más atmosférico que fluye libre hacia las elementos más post. Estas influencias hace que la música de este "Les idées blanches" muchas veces suene desgarradora y llena de rabia, aspectos que se completan con una temática de crítica social y unas voces que no renuncian a ese tono del todo repleto de rabia. La propuesta no destaca por su ritmo alto, sin embargo cunado la música fluye de forma libre si que logra crear una maraña de sonido que trae reminiscencias a banda más clásicas y un sonido más acorde con el black. Este trabajo nos presenta una banda que ha enriquecido su propuesta con diversos matices hasta completar y ofrecer un sonido completo, que sin llegar a ser del todo enrevesado si que sabe conjugar de forma equilibrada estructuras reconocibles como pueden ser el black, el post-metal y black atmosférico, pero al mismo tiempo no renuncia a cierta inquietudes que fluyen en las profundidades más cavernosas del álbum (7,7).




1. Je n'ai nul pays 05:51
Méprisé Dos voûté, échine courbée Les yeux baissés De la mémoire cherchant le reflet Exposé À la lutte, au sang versé Je n’ai nul pays Je n’ai nulle patrie Mais j’embrasse l’espoir D’un noir pouvoir Je refuse les chaînes d’aujourd’hui Je récuse ceux qui me sacrifient Liberté flétrie Ma carcasse, théâtre d’avanies Essuie toutes les avaries Et ma face durcie s’extirpe de l’oubli Je n’ai nul pays Je n’ai nulle patrie Mais j’embrasse l’espoir D’un noir pouvoir Vos drapeaux, vos médailles : oripeaux sans entrailles Tous mes os, sans ripaille, sous la peau me tiraillent Je crache sur votre histoire Écrite par des charognards Proclamant “Victoire !” Je crache sur vos étendards Et votre avenir blafard Je n’ai nul pays Je n’ai nulle patrie Mais j’embrasse l’espoir D’un noir pouvoir   
2. Ruines futures 04:04
Flèches tendues vers les cieux - ruines futures
Démocratie : des mots crasseux - ruines futures

La révolte des gueux - ruines futures
La gloire des ambitieux - ruines futures
Les tables de vos lois - ruines futures
Vos professions de foi - ruines futures

Soumettre et dominer
Et tout bien préserver
Derrière l’épaisseur des murs
Des ruines futures

Libérer notre stase et nos cris impuissants
En jouissant de l’extase de l’effondrement

Crépitement des fractures
Ouvrant les larges plaies
De nos vies fissurées
Ruines futures
3. L'atrabilaire 03:42
 Le ciel qui s'enflamme
De nuances infâmes
Les fragrances soufreuses
Les eaux cancéreuses

Et le sentiment soudain de décliner

Les gisants morcelés
Et les foules qui s'affolent
Souffreteux laminés
Les fous dégringolent

Et le sentiment soudain de décliner

Les poisons invisibles et l'or noir des récoltes
Les raisons insipides et la mort des révoltes
Et les terres meurtries
Que nos mains lasses ne savent plus nourrir
Nos âmes grises ne savent que chérir
L'atrabilaire que nous enfantons

Et le sentiment soudain de décliner
4. Ne savoir que rester 06:49
   Contempler le silence
De nos mains fatiguées
Brûlantes
Des feux mourants
Des aubes mutilées

Toujours crier l’absence
De nos voix asséchées
Grinçantes
Et lentement
Les voir se déchirer

Les aphorismes éructés
Toujours affirment
L’aveu infirme : ne savoir que rester

Accentuer la béance
Des entailles bâclées
Stridentes
Acides suintants
Pour mieux les éprouver

Aphorismes éructés
Toujours affirment
L’aveu infirme : ne savoir que rester

Ne savoir que rester
5. Les idées blanches 04:59
Royauté anémique Gardien des pigments endémiques Convoque le distillat souillé De ton intelligence trépanée Pour bâtir de nouveaux naufrages Creuser à chaque nouveau passage Les ornières de tes mirages Érudition autocrate Autosatisfaction béate Fouille dans les batailles du passé Exhume la fierté périmée De tes ancêtres blancs comme neige Et rejoins, bêlant, le cortège Dans ta tanière tu te retranches Pour ruminer tes idées blanches 
6. Le silence ou la vie 04:53
  Exhumer les vieilles rengaines
Ouvrir la plaie et s’y plonger enfin
À mains nues
À mots armés

Désacraliser le passé
Et lui faire cracher ses dents
Ses silences
Ses martyrs, ses massacres

Distiller le venin
Et attiser sous notre aile
La vengeance
La hargne et le feu

Et les bouffer pour ne pas se dévorer
Oublier les mirages des nantis
Briser les entraves
Les chaînes et l'inertie

Entendez-vous dans leurs paroles
Mugir les féroces charognes ?
Qui viennent jusque dans vos lits
Bâtir vos rêves et vos angoisses

Brûler contre l’enfer de chaque jour
En cueillir enfin les bâtisseurs
Qu’un souvenir de feu
Illumine notre époque

Le silence ou la vie
Le silence ou la vie
7. Vers jamais 08:51
  Le calice vidé
Lapider l’azur oublié
Et foncer, tête baissée, vers jamais

Égarer l’abîme qui nous consolera
Ployant sous l’âge des brouillards
L’aurore convulse et l’horizon bâtard
Oublie d’enflammer son aura

Continuer
À hurler
À sombrer
À foncer
Vers jamais

Le calice vidé
Lapider l’azur oublié
Et foncer, tête baissée, vers jamais

Regards sacrifiés fixant l’opacité
Des miroirs calcinés, des futurs annulés

Continuer
À hurler
À sombrer
À foncer
Vers jamais
  39:09









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