lunes, 11 de octubre de 2021

OPPROBRE

 


Origen: Francia, Paris, Montpellier.

Formados: 2015

Estilo: Atmosferic, post-black

Temática: ?

Enlaces: Bandcampfacebookinstagramtwitter y youtube

Miembros:

  • Baptiste Belot Teclados
  • Clément Batería, guitarra y sintetizadores
  • François Arbogast Bajo
  • Olivier Guitarra, sintetizadores y voces
  • Vincent Guitarra y voces
  • Vincent Causse Batería
Discografía:

  • Abysses Demo 2016  
  • Le naufrage CD 2017  
  • Fragments de destinées CD 2021
FRAGMENTS DE DESTINÉES (2021)
Extenso segundo trabajo para los franceses que nos permite disfrutar por otra parte de un álbum de black metal por momentos intenso que logra ofrecer un acertado equilibrio entre black atmosférico y elementos post. Estamos ante un trabajo bastante elaborado que destaca por lo cuidado de su sonido, en donde prima el poder ofrecer un sonido rico en matices, que cuando opta por partes más rápidas y directas se acerca a terrenos oscuros y algo ocultitas, pero que sin embargo cuando echa mano de recursos como guitarras limpias, voces más accesibles y arreglos de teclado se acerca a terrenos más propias del atmosférico recreando secciones mucho más intimistas y limpias. Una de las principales virtudes de este álbum es que a pesar de ser extenso es toda una experiencia transitar por él ya que gracias a las diferentes intensidades y cambios de ritmos, sin llegar a romper del todo hacia facetas agresivas, si que es cierto que la propuesta logra hacerse atractiva dentro de un sonido que se construye alrededor del black pero que nutre de diferentes estilos, a veces bastante alejados de la fórmula que se le presupone, logrando brillar sobre todo un un aspecto como es el desarrollo de los temas que van retorciéndose en si mismos pasando de la mayor de las intensidades a secciones mucho más intimistas todo ello reflejado tanto en el sonido de instrumentos de clara vocación post así como en las voces que no se arredran si tiene que echar mano de secciones totalmente limpias con un fuerte carácter melancólico en contrapunto a otras más agresivas llenas de rabia. Un álbum majestuoso en el uso de recursos y estilos dentro de lo que podríamos denominar como metal o post metal, y en donde todo se une gracias a la cuidad ambientación que rodea a las composiciones. (7,9).



1. Vertige, Pt.1 01:06   
2. Vertige, Pt.2 07:02
  Ensemble,
Nous avions nos espoirs, nos espérances,
De vouloir dépasser nos limites,
Poussés par nos vices et notre inconscience,
Nous pensions être intouchables,
Perchés, sur le toit du monde,
Nous avons été pris au piège de nos propres craintes,
Cependant regarder l’émerveillement dans tes yeux,
Valait bien cet acte déraisonnable,
Inspirer,
Et se laisser emporter,
Par notre ultime instinct de survie,
Expirer,
Et laisser nos peines s’envoler,
Nous comprenons que nous vivons ensemble nos derniers instants,
Laissant la nature reprendre ses droits,
Laissant la nature nous ronger,
Nous sentons notre sang se figer,
Ces frissons,
Qui paralysent nos actions,
Notre instinct de survie s’incline,
S’enivrer,
Et laisser notre monde s’effondrer,
Sans âme qui vive,
Aucune parole, juste un regard,
Vertige,

[À peine a-t-on commencé à s'instruire un peu que la mort arrive avant qu'on ait de l'expérience.]
Voltaire - Micromégas

Aucun instinct, nous savourons notre lente descente,
Nous rendons nos derniers souffles, nous sombrons dans l'oubli,
Aucune stèle, aucune trace,
On se tait, ensemble.
3. Renouveau 07:55
  [Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout.]
Victor Hugo

Ce feu brûlant,
Traverse ma poitrine à moitié meurtrie,
Je suis à l’aube d’un renouveau,
Sans équité sans partage, ce faux-semblant fut persistant,
Pourtant, nous avons partagé ces précieux instants,
Mais sans explications, tu m'as laissé pour compte,
Avec comme seul souvenir ce gâchis,
Sans une once de pitié, tu as piétiné ma bonté,
Charogne, je suis souillé à jamais,
L'insatisfaction te colle à la peau,
Aussi bien que ma rancune innée,
Ta décadente recherche de la perfection,
Comment ai-je pu croire à notre aventure ?
Perfide, tu m'auras bien brisé,
Jamais, tu n'atteindras ton degré d’exigence,
Rien de sain n'a été construit, rien ne m'est dû,
Rien n'effacera le passé, rien ne m’apaisera,
Finalement tout ce que j’ai vécu, tout ce que j'ai pu croire,
Dans ma chute, oubliée, évaporée,
Trouver ma délivrance par ce salut,
Pour mordre la poussière une dernière fois,
Ouvrir les yeux pour naître à nouveau.

[L'avenir est une porte, le passé en est la clé.]
Victor Hugo
4. Reddition 07:31
  Les fondations se sont écroulées,
Les liens se sont déchaînés,
Nul mot, nos attaches s'effritent,
Rejetés par ces raclures,
Nous poursuivons ce rêve de parachever notre œuvre,
Être les gardiens de notre propre point d'honneur,
Ce feu brûlant dans nos entrailles,
On a omis d'écouter nos frustrations naissantes,
Nos faux pas en proie à notre anéantissement,
Nous avons choisi de descendre cette pente,
Obsédés par nos aspirations,
Nous avons organisé notre propre disgrâce,
Notre reddition,
Dans notre douce folie,
Notre luxueuse mélancolie,
Ces substances comme échappatoire,
Se mélangent à nos fluides,
Rongeant les derniers vestiges,
De notre raison,
Cacher notre propre vérité,
Sans accepter nous avons abusé,
Pour finalement se retrouver seuls, sombres, meurtris,
Défiant nos limites,
Défiant les lois naturelles,
Défiant l'humain,
Plus rien n'a d'importance,
Et nos expérimentations seront fatales,
Déviants, nous creusons notre tombe.



[Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !]
Charles Baudelaire
5. Absence 06:38
  Happé par le néant,
Tes racines se sont arrachées,
Et notre destin obstrué,
De ce cataclysme des images substantielles font irruption,
De notre rencontre dans une vallée lointaine,
Une plaine d'espoir, d'un commencement,
Je fus transpercé par ta beauté,
Empli par le bonheur,
À redécouvrir les traits de ton visage,
Que renvoient mes souvenirs,
La vie nous a piégés et a décidé,
De ton propre voyage,
Inerte, emporté,
Absence,
Claquemuré dans mes souffrances,
Je reste seul à la surface du monde,
Tu n'es plus là pour partager quoi que ce soit,
Que me reste-t-il maintenant ?
Uniquement mes regrets de ne pas avoir pu te retenir,
Une putain de douleur engourdie par cette tristesse,
Cette chienne a dérobé ta vie, a dérobé notre avenir,
Des larmes ruissellent sur mes joues de ne plus pouvoir sentir ton souffle,
Gravés à jamais, ces putains de tourments.
6. Steppes 06:03  
 D’une confiance naît un regret,
Bercé par mes illusions,
Consumé par cette lâcheté,
J’entrevois l'abîme béant,
Je suis tombé dans les méandres de la haine,
Ces blessures se sont pansées,
Ces peines furent abandonnées,
L'espoir renaît entre nos mains,
Des dernières cendres de nos pleurs,
Jaillit alors cette sensation d'accomplissement,
De pouvoir espérer à nouveau,
D’un regard, je t'ai invité
D’une main tendue, tu m'as rejoint,
Pour l’un et l’autre, ensemble fouler,
Ce sol sacré,
Ces steppes d'insouciances,
Mais tu le sais aussi bien que moi,
Que toutes les choses ont une fin,
Notre histoire se finira dans un brasier,
D'une violence inouïe,
Égarés dans ces steppes d'illusions,
Nos désirs s'entremêlent,
Toi, moi, se nourrissant de nos âmes,
Nous sommes avides du bonheur de l'autre,
Amours consommés, amours consumés,
De cette histoire grandissante,
Nos mondes s’effondrent dans une haine incontrôlable.
7. L'épreuve 08:43
  [Pour être heureux jusqu'à un certain point, il faut que nous ayons souffert jusqu'au même point.]
Edgar Alan Poe

Je vais vous conter la pièce de ma vie,
L'insupportable épreuve à surmonter,
Vous savez, celle où vous ne vous y attendez pas,
Celle où vous tombez de haut,
Celle qu’on a tous vécue ou que vous vivrez un jour dans notre vie,
Comment accumuler autant de peines,
Sans attendre aucune joie ?
Submergé par tant d'émotions,
Je hurle ma haine,
Conscient que mes complaintes errent dans le vide,
Je traverse ces aléas dans l'obscurité,
De ces relents d'amertume,
L'épreuve est de renverser ces tourments,
De ces relents d'amertume,
L'épreuve est de pouvoir croire,
De ces relents d'amertume,
L'épreuve est de passer cet embrun,
Laisser la vie couler en emportant mon fardeau,

[Ne jamais souffrir serait équivalent à n'avoir jamais été heureux.]
Edgar Alan Poe

Vivre dans le silence,
Cloîtré dans ma désolation,
Le rêve est mon unique échappatoire,
Seuls les souvenirs restent à la surface,
De ce que je croyais être notre bonheur,
Quand survient le malaise,
De cette vérité qui éclate,
Et me brise en éclat,
La peur de chasser mes rêves refait surface,
Ces voix qui murmurent dans ma tête,
Ces démons qui marchent derrière moi,
M'entraînent vers ce qui semble être l’éternel,
L’avenir était une voie grande ouverte,
Mais l’étau s’est vite refermé,
Repensant à notre dernier acte, notre dernière scène,
Puis le clap de fin résonne,
Le rideau s’est fermé,
Pourquoi chercher une réponse à l'inexplicable ?
N'avais-je pas assez souffert au même point que d'être heureux ?
Car seule la souffrance reste,
Ou bien nous sommes les créateurs de notre propre souffrance ?
Sans laquelle nous ne pourrons mûrir,
Ou bien nous sommes les créateurs de notre propre souffrance ?
Sans laquelle nous ne pourrons pourrir.
8. Indifférence 12:43
[J'aimerais prodiguer et distribuer, jusqu'à ce que les sages parmi les hommes, à nouveau, se réjouissent de leur folie et que les pauvres soient heureux de leurs richesses.] Nietzsche – Ainsi parlait Zarathoustra Nous voilà enfin face à notre destin, À vouloir gravir notre plénitude, Parmi les hommes les sages sont devenus pauvres, Se réjouissant de leur richesse à survivre dans ce milieu hostile, Est-ce un ultime geste de désespoir ? La folie quant à elle s'est propagée parmi les hommes, Une peste persistante, un mal sans remède, Nous avons créé notre propre cancer, métastase, Comment être heureux de sa richesse, Alors qu'on nous pousse à sombrer dans la folie ? [Les tentations nous suivent toujours ; nos passions, figurées par les démons, ne nous quittent point encore ; ces monstres du cœur, ces illusions de l'esprit, ces vains fantômes de l'erreur et du mensonge, se montrent toujours à nous pour nous séduire et nous attaquent jusque dans les jeûnes et les cilices, c'est-à-dire jusque dans notre force même.] Montesquieu – Lettres Persanes L’opulence, gouverne nos vies, Assoiffés, par le désir, Gangrenés, par nos illusions, Nous avons ouvert, les maudites portes du déni, Consumés, par l’avarice, Ravaler, sa propre fierté, Encenser, l’arrogance, Les fléaux de nos actes, Jugeront nos esprits perdus, L’indifférence aura pavé le sentier de nos vies, Déchus, parias, dans cet espace comble, Ensevelis sous les envies d’autruis, Des cendres recouvrent nos choix de jadis, Contemplons cette source d’humanité qui s’assèche, Des cimes du monde nous creusons notre perte, Pourtant, déjà gavés comme des oies, Nous sommes toujours sans réaction, sans appétit, Le corps subi et les dommages se font ressentir, Mais au-delà de nos membres endoloris, notre force amoindrie, Nous voulons tout de même combler ce désir insatiable, [Cet homme si bon daigna ne point m'accabler du poids de son indignation : il s'affligea avec moi.] Stendhal – Le Rouge et le Noir Tout porte à penser que nous devons lâcher prise, De devoir écouter ces discours d'illusions, Pour finalement se rendre compte que nous sommes en conflit avec nous-mêmes, Toutes ces douleurs restent dans l'indifférence, Ces regards inquisiteurs, Façonnent un monde où l’humain est erreur, Corrompus par nos faiblesses, Nous avons oublié notre propre sagesse, Nos yeux se sont fermés, Sur les poids de nos actes, Se voilant ainsi la face, Renonçant à notre avenir, Nous voilà enfin face à notre destin, À vouloir gravir notre plénitude.  
9. Cendres 12:31   
[Ceci est notre cri. Ceci est notre prière. Pour construire la paix (dans le monde).]
Mémorial de la paix - Hiroshima

Dans les charmes d'une aube d'été,
Mes tripes se sont retournées,
Lorsque j'ai posé les yeux sur toi,
Le temps fut suspendu en l'espace d'un instant,
À travers tes yeux je vois le vide,
À travers les miens tu vois mes souvenirs hantés,
Ne laisse jamais partir cet espoir (de survivre),
Pardonne-moi d'avoir détruit ton temple (corps)
Profitons bien que nous souffrons,
Cohabitons jusqu'à ce que mon emprise soit totale,
Jusqu'à ce que mon emprise soit totale,
Je me nourris de tes cellules,
Pour me renforcer,
Abandonne-toi à moi,
Chute dans mes bras,
Pour que nous puissions prendre notre envol,
Reviens-moi,
Je te veux à nouveau sous mon aile,
Je suis le guide de ta destinée,
Pour qu’on puisse reposer en silence,
Notre vie fut comme des éclats tranchants,
Comme des fragments de destinées,
Regarde, ces poussières, ce sont nos cendres,
On s'envole,
Nous nous envolons.

[De même que dans l’amour cette illusion existe, cette illusion de pouvoir ne jamais oublier, de même j’ai eu l’illusion devant Hiroshima que jamais je n’oublierai. De même que dans l’amour.]
Marguerite Donnadieu – Hiroshima mon amour
  01:10:12





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